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OLYMPUS 8mm

Dernière mise à jour : 8 août

J’ai déjà écrit sur les objectifs « fisheye » qui ont un champ de vision avoisinant les 180° (les-joies-du-fisheye). L’avantage majeur des fisheyes demeure ce champ de vision exceptionnel qui permet de réaliser des paysages comprenant littéralement tout ce que l’on voit devant soi, mais aussi de travailler dans les espaces intérieurs restreints. Mais les fisheyes sont capables de beaucoup plus; il faut simplement apprendre à les exploiter au maximum de leurs possibilités. La plupart d’entre eux peuvent ainsi faire la mise au point à quelques centimètres de distance, ce qui offre la possibilité de photographier des sujets de petite taille et de les placer dans leur environnement d’une façon toute particulière.             


Tous n’ont pas besoin d’un fisheye. Il ne faut pas se faire d’illusion, ce sont des objectifs coûteux. J’en possède présentement deux. Le premier est une optique biélorusse de marque Peleng; complètement manuelle tant pour la mise au point que pour l’ouverture, elle est de conception « fisheye circulaire », ce qui donne une image ronde avec mon plein cadre. Mais le fisheye que j’utilise le plus est l’Olympus 8mm, qui se détaille typiquement à plus de 1500$. J’ai choisi cette optique sur la suggestion d’un ami qui en avait une et qui en a vanté les mérites. Elle fait partie de la gamme professionnelle d’Olympus, ce qui signifie qu’elle est à l’épreuve de l’eau en plus de pouvoir faire la mise au point de façon automatique sur les étoiles avec les appareils dotés du mode « Starry Sky AF », un avantage pour les astrophotographes.  Par contre, si on veut lui trouver un défaut il faut mentionner les limites de son mode manuel. La plupart des autres optiques pro d’Olympus ont une bague de mise au point qui peut être tirée vers soi pour faire la mise au point manuellement avec l’aide d’une échelle de distances. De son côté, la bague de la 8mm est fixe; la seule façon de faire la mise au point manuelle est alors d’aller dans les menus du boîtier et de choisir le mode de mise au point manuel, mais celui-ci ne permet pas de voir la distance choisie, ce qui la rend parfois plus difficile à utiliser de nuit. Il m’est arrivé à quelques occasions de devoir travailler à l’aveugle pour « deviner » la mise au point; ça devient alors un exercice frustrant d’essais et erreur avant d’obtenir une image nette. Après avoir réalisé une image, je la regarde en grossissant au maximum pour en vérifier la netteté, en tournant légèrement la bague dans un sens ou dans l’autre image après image...


Avec les boîtiers avancés d’Olympus il est également possible de rectifier les courbes directement dans l’appareil, ce qui augmente les possibilités de l’optique. Si on perd quelques degrés d’angle sur le champ de vision, celui-ci reste tout de même très large par rapport à d’autres optiques grand-angles. Dans un autre blogue je comparerai les performances de la 8mm avec celles de la Laowa 7.5mm pour micro 4/3, qui a elle-même un champ de vision assez impressionnant.


Malgré son prix élevé, la 8mm demeure une optique que j’apprécie avoir dans mon sac. Si je ne m’en sers pas tous les jours, il reste qu’elle me permet d’obtenir des images qui seraient impossibles à réaliser avec les autres optiques à ma disposition, comme on peut le voir avec les images qui suivent.


LES PHOTOS


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Sans être la plus petite optique sur le marché, la 8mm Fisheye d’Olympus reste d’une dimension raisonnable.



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L’un des effets des fisheyes est l’exagération des perspectives. Cette falaise le long d’un sentier du Parc du Mont-Tremblant semble s’amenuiser avec la distance.

Olympus E-M1 Mark III, 8mm, 1,3 sec à f/11, ISO 200


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Le Lac aux Atocas du Mont-Tremblant est déformé par l’effet fisheye.

Olympus E-M1 Mark III, 8mm, 1/250 à f/11, ISO 200


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Le même lac paraît plus « naturel » avec la correction de l’effet fisheye offert par mon appareil.

Olympus E-M1 Mark III, 8mm, 1/320 à f/11, ISO 200


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La correction de cette optique est remarquable; même en plaçant le soleil

directement dans l’image les « flares » sont pratiquement absents.

Olympus E-M1 Mark III, 8mm, 1/800 à f/16, ISO 400


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Un bon exemple de l’avantage que l’on peut tirer du champ de vision offert par un fisheye : du haut du sentier des Murailles du Parc du Bic, il est possible de voir simultanément des deux côtés de la montagne.

Olympus E-M1 Mark III, 8mm, 1/125 à f/11, ISO 200


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Dans cette image on voit bien de défaut des fisheyes : les arbres, surtout celui de l’extrême gauche, sont tous légèrement déformés par l’optique dont l’image n’a pas été corrigée.

Olympus E-M1 Mark III, 8mm, 1/25 à f/6.3, ISO 400


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Pour éviter les déformations, j’ai utilisé le mode de redressement des lignes de mon appareil, tout en tirant avantage de l’angle et de la grande profondeur de champ offerts par l’optique.

Olympus E-M1 Mark III, 8mm, 1/2 à f/11, ISO 200


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Dans un bâtiment historique de Paspébiac, le fisheye corrigé a permis d’inclure la totalité de l’entrepôt avec ses barils et sa superbe charpente.

Olympus E-M1 Mark III, 8mm, 1/15 à f/4, ISO 800


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Ces quelques fougères font une belle image, mais elles ne sont pas placées dans leur

environnement.

Olympus E-M1 Mark III, 12-40 à 17mm, 1/100 à f/9.0, ISO 800


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Par contre, au 8mm avec l’effet fisheye, les fougères sont placées dans leur

environnement forestier, avec en plus l’effet de courbure de l’horizon qui ajoute sa touche d’originalité.

Olympus E-M1 Mark III, 8mm, 1/100 à f/9.0, ISO 800


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Même en pleine nuit, la 8mm est à même de faire la mise au point grâce à son

ouverture maximale de f/1.8.

Olympus E-M1 Mark III, 8mm, 15 sec à f/2.8, ISO 1600



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Au milieu des aurores boréales, la 8mm a réussi à faire la mise au point sur les

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