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Photo du rédacteurChristian Autotte

AUX JARDINS

Dernière mise à jour : 8 sept. 2022

Pour les amateurs de fleurs, il y a un incontournable aux portes de la Gaspésie : les Jardins de Métis. Situé sur les berges du Saint-Laurent, entre Sainte-Flavie et Métis-sur-Mer, soit à une trentaine de minute passé Rimouski, les Jardins de Métis forment un ilot d’horticulture qui a pu se développer grâce à un microclimat qui permet la croissance de plantes qu’on retrouve normalement plus au sud. C’est également l’œuvre l’Elsie Reford, une femme remarquable qui a transformé son camp de pêche au saumon en jardin fleuri de 1926 à 1958. Sa famille céda éventuellement la propriété au gouvernement, qui l’ouvre au public en 1962. Ils sont désignés lieu historique national du Canada en 1995 et classés site patrimonial du Québec en 2013. Aujourd’hui, les jardins sont administrés par une fondation à but non lucratif, Les Amis des Jardins de Métis, et administrés par l’arrière-petit-fils d’Elsie Reford, Alexander Reford.


Les Jardins de Métis couvrent presque la moitié de la propriété de 45 acres. On y retrouve environ 500 espèces et variétés de fleurs cultivées qui fleurissent successivement du printemps à l’automne. Ils sont ouverts au public du début juin au début octobre. Pour le visiteur « normal », la visite dure en moyenne trois heures. Pour le photographe, surtout s’il n’est pas accompagné, celle-ci peut prendre une bonne portion de la journée… Les zones fleuries sont divisées en une série de jardins thématiques : Jardin du ruisseau, Allé des Azalées, Allée Royale, Jardin des Pommetiers, Jardin des Primevères, etc. Le tout est sillonné par le ruisseau Page, que l’on croise à quelques reprises au cours de la visite.


Le « camp de pêche » est une grande villa qui a été transformée en musée où on peut voir des objets ayant appartenu à Elsie Reford. Devant celle-ci s’étire une allée bordée de pins taillés qui mène à un panorama sur le fleuve. Lors de notre visite, ce panorama se limitait à un mur de brume impénétrable…


Pour le photographe, la température idéale demeure à mon humble avis une journée pluvieuse et sans vent. Les fleurs sont alors couvertes de gouttes d’eau et leurs couleurs sont saturées. Le jour de ma visite il avait plu le matin; l’après-midi est demeuré couvert, mais sans pluie et surtout sans vent! Selon mon habitude, le trépied a été utilisé pour toutes les images; ça demande plus de temps pour s’installer, mais les résultats sont assurés.


Si bon nombres d’images peuvent être réalisées avec un court zoom, du genre 24-80, plusieurs autres demandent une optique plus longue si on veut capturer une seule fleur qui sera souvent hors de la portée d’un zoom standard. J’avais avec moi un 40-150 Olympus (équivalent d’un 80-300 pour un plein cadre); il s’est révélé trop court à plusieurs occasions! A ma prochaine visite j’ai bien l’intention de trainer ma 300mm en plus du convertisseur 1.4x. Quoi qu’il en soit, la majorité de mes photos ont été réalisées avec le 40-150mm; il faut dire que j’étais accompagné de ma sœur qui n’est pas photographe… Avec plus de temps, j’aurais sûrement sortis ma 90mm macro à quelques reprises pour faire des plans plus rapprochés de gouttes d’eau sur les pétales.


Lors de ma visite, plusieurs fleurs étaient sur leur déclin, alors que plusieurs autres semblaient sur le point d’éclore. Autrement dit, il y avait tout de même un vaste choix de sujets potentiels. Parmi les fleurs préférées d’Elsie Reford, on retrouve les lis, qu’elle appréciait non seulement pour leur beauté mais également pour leur parfum.


Mais l’espèce emblématique des Jardins de Métis demeure le Pavot bleu de l’Hymalaya, qu’Elsie Reford a été parmi les premières à en réussir la culture en Amérique du Nord; les fleurs actuelles sont les descendantes des graines semées par Elsie Reford elle-même. Elles fleurissent de juillet à août.

Comme plusieurs qui ont fait le « Tour de la Gaspésie », j’ai passé à de nombreuses reprises devant les Jardins sans jamais m’y arrêter. Mais cette première visite ne sera pas la dernière…


LES PHOTOS

Une portion des Jardins près du ruisseau Page.

EM-1 Mark II, 40-150 à 40mm, 1/60 f/8.0, ISO 200


Si les gros plans de fleurs sont intéressants, il ne faudrait pas négliger les plans d’ensemble qui peuvent donner une meilleure idée du contexte.

EM-1 Mark II, 40-150 à 40mm, 1/400 f/3.2, ISO 200


Une grande allée bordée de pins taillés s’étire devant la Villa.

EM-1 Mark II, 12-40 à 15mm, 1/50 f/11, ISO 200


Un camion d’époque est stationné devant la Villa; j’e n’ai pas pu résister…

EM-1 Mark II, 12-40 à 16mm, 1/30 f/11, ISO 200

Pour les amateurs de fleurs, il y a un incontournable aux portes de la Gaspésie : les Jardins de Métis. Situé sur les berges du Saint-Laurent, entre Sainte-Flavie et Métis-sur-Mer, soit à une trentaine de minute passé Rimouski, les Jardins de Métis forment un îlot d’horticulture qui a pu se développer grâce à un microclimat qui permet la croissance de plantes qu’on retrouve normalement plus au sud. C’est également l’œuvre l’Elsie Reford, une femme remarquable qui a transformé son camp de pêche au saumon en jardin fleuri de 1926 à 1958. Sa famille céda éventuellement la propriété au gouvernement, qui l’ouvre au public en 1962. Ils sont désignés lieu historique national du Canada en 1995 et classés site patrimonial du Québec en 2013. Aujourd’hui, les jardins sont administrés par une fondation à but non lucratif, Les Amis des Jardins de Métis, et administrés par l’arrière-petit-fils d’Elsie Reford, Alexander Reford.


Il n’y a pas que les fleurs qui valent la peine d’être photographié. Dans la bonne lumière, certains feuillages sont tout aussi photogéniques.

EM-1 Mark II, 40-150 à 79mm, 1/5 f/16, ISO 200


Plusieurs espèces de campanules sont cultivés dans les Jardins.

EM-1 Mark II, 40-150 à 150mm, 1/60 f/11, ISO 200


La majorité des campanules ont une fleur qui forme une cloche pointée vers le bas.

EM-1 Mark II, 40-150 à 115mm, 1/320 f/2.8 en focus stacking, ISO 200


Une des nombreuses espèces de lis que l’on retrouve dans les Jardins.

EM-1 Mark II, 40-150 à 150mm, 1/200 f/5.6, ISO 200


Les espèces blanches demandent d’être bien exposé pour en obtenir une bonne photo.

EM-1 Mark II, 40-150 à 150mm, 1/80 f/8.0, ISO 200


Les photos horizontales peuvent être intéressantes…

EM-1 Mark II, 40-150 à 150mm, 1/400 f/4.0, ISO 200


mais il ne faut pas oublier de tourner l’appareil en position verticale de temps à autre…

EM-1 Mark II, 40-150 à 150mm, 1/640 f/4.5, ISO 200


Les roses sont un classique dans tour les jardins et Elsie Reford en a ajouté plusieurs variétés dans ses jardins.

EM-1 Mark II, 40-150 à 150mm, 1/1000 f/2.8 en focus stacking, ISO 200


Originaire des régions montagneuse et humides de chine, la Primevère de Vial s’est bien adaptée au climat frais de la Gaspésie.

EM-1 Mark II, 40-150 à 82mm, 1/60 f/5.6, ISO 200


La fleur emblématique des Jardins de Métis, le fameux Pavot bleu de l’Himalaya.

EM-1 Mark II, 40-150 à 106mm, 1/200 f/4.0, ISO 200


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