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Photo du rédacteurChristian Autotte

AU CLAIR DE LA LUNE…

J’adore photographier la lune. J’aime d’ailleurs faire de la photo d’astronomie. Lorsque je vivais à Montréal, la lune demeurait un sujet de prédilection pour mon télescope. Installé sur un balcon au troisième étage, incapable de pointer vers la polaire pour bien ajuster le mouvement du télescope, la lune demeurait facile à trouver et assez facile à suivre. Mais même sans télescope, on peut facilement la photographier, en autant que l’on ait dans son arsenal d’objectifs une focale assez longue pour remplir suffisamment l’image.



Cette photo de la lune a été réalisée avec mon Olympus 300mm et du multiplicateur 1.4x, à 1/320 à f/8.0, et ISO 400.



Lorsque les conditions sont favorables, on peut même se permettre un plan plus large. Dans ce cas-ci, je voulais inclure dans la photo la lune, Vénus, et un avion qui s’est déguisé en comète!

Olympus E-M1, 40-150 à 110mm, 1/8 à f/4.5, ISO 800.



Et ici, une image nette de la lune était impossible à cause des nuages, j’en ai donc profité pour photographier les nuages rétro-éclairés par la lune…

E-M1 Mark III, 40-150 à 95mm, 1/10 à f/2.8, ISO 200.



Lorsque les nuages sont absents et que la lumière est rasante, un téléphoto peut faire ressortir énormément de détails, comme dans cette image.

E-M1 Mark III, 300mm et 1.4x, 1/100 à f/14, ISO 320.



Évidemment, pour la photo astronomique rien ne remplace un bon télescope. Le mien est un Celestron C-8N de 8 pouces. Il équivaut à un 1000mm, mais si j’utilise mes Olympus la longueur focale est doublée, de sorte qu’il équivaut alors à un 2000mm. C’est trop long pour avoir la lune au complet. Il y a deux solutions possibles : on fait deux images qui sont ensuite assemblées comme pour un panoramique, ou on ajoute un élément optique nommé un « réducteur de focale » qui permet alors de voir plus large. C’est ce que j’ai fait ici.

E-M1 Mark III, Celestron avec réducteur, 1/125, ISO 320.



J’ai utilisé la même technique pour cette photo, mais en recadrant l’image en format carré en post production.

E-M1 Mark II, Celestron avec réducteur, 1/40, ISO 64.



En utilisant le même équipement d’une fois à l’autre, on peut se permettre de faire des comparatifs scientifiques. Tous ont entendu parler des « Super Lunes », qui se produisent lorsque la lune est un peu plus près de la Terre. Mais à quel point est-elle plus grosse? Ces deux images réalisées à quelques mois d’intervalle vous en donnent une bonne idée.



Les éclipses sont un autre moment privilégiés, en autant que le ciel soit bien dégagé… Durant une éclipse je peux faire des centaines d’images tout au long de l’événement


.Ici, j’ai assemblé quatre photos individuelles. Les trois premières montrent une lune blanche comme on a l’habitude de la voir. La dernière image, réalisée au maximum de cette éclipse, a nécessité une exposition beaucoup plus longue (une seconde) pour bien voir l’effet « lune de sang » qui se produit lorsque la lune est seulement dans la zone de pénombre.



On ne se paye pas un télescope pour s’en servir uniquement comme téléphoto; l’idée est de grossir plus pour mieux voir les détails des objets célestes. J’enlève alors le réducteur de focale, ajoutant même le 1.4x à l’occasion.

E-M1 Mark II, Celestron, 1/20, ISO 400.


Pour vraiment profiter de la vue, il faut idéalement avoir une bonne idée de ce que l’on voit. Pour cette raison il est important d’utiliser un bon Atlas lunaire. J’en ai deux, un sur papier, acheté à La Maison de l’Astronomie ( https://maisonastronomie.ca/ ), et un numérique, le «Virtual Moon Atlas » (https://sourceforge.net/projects/virtualmoon/files/1-%20virtualmoon/ ) . J’ai également une application sur mon téléphone (Night Sky Tools), mais sa carte lunaire n’est pas ma préférée.



Les Monts Apenninus, que l’on retrouve au nord de la lune. Sur la gauche, presque au centre de l’image, on voit la cicatrice crée par la faille Vallis Alpes.

E-M1 Mark II, Celestron, 1.4x Canon et 1.4x Olympus, 1/20, ISO 400.



Sur cette image on se concentre un peu plus sur Vallis Alpes. Les montagnes sont la chaîne des Caucasus, au nord des Apenninus.

E-M1 Mark III, Celestron et oculaire 8mm, 1/6, ISO 800.



Une autre vue des Apenninus, cette belle chaîne de montagne où s’est posée la mission Apollo 15, au pied du Mont Hadley (cercle rouge, Hadley est en haut).

E-M1 Mark II, Celestron et oculaire 13mm, 1/6, ISO 400.



Apollo 15 : Sur cette photo de la NASA par le Commandant David Scott on voit le Mont Hadley derrière la Jeep Lunaire et l’astronaute Jim Irwin. Les apparences et les perspectives sont trompeuses sur la lune : cette petite colline mesure en fait 4.6 km de haut…



Un bon exemple de l’importance de la lumière rasante lorsque l’on photographie la lune. A l’est de Mare Serenitatis (la Mer de la Tranquillité) on peut voir la dorsale Smirnov, mais seulement lorsque la lumière est suffisamment basse.

E-M1 Mark II, Celestron, 1.4x Canon et 1.4x Olympus, 1/5, ISO 800, recadrée.



Si une lumière rasante est normalement l’idéal, une pleine lune où la lumière est directe est nécessaire pour voir les raies d’éjecta autour des cratères Copernicus et Kepler.

E-M1 Mark II, Celestron, 1/60, ISO 400.


Dans la nuit du 15 au 16 mai nous aurons la chance d’observer une éclipse lunaire totale… en espérant que les cieux nous voient favorables…







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